Les journalistes élisaient le bureau le lundi 17 février. Au total sept postes étaient à pourvoir. 13 personnes étaient en lice pour 7 postes.
Par Abdou Moustoifa
Les journalistes comoriens votaient lundi dernier le bureau du premier syndicat professionnel. Les élections se Ce premier bureau du syndicat national des journalistes Comores (SNJC) sera composé de 7 personnes dont un président, un secrétaire général, 3 secrétaires insulaires, un trésorier et enfin un chargé de la communication.
Pour la présidence, quatre personnes étaient en lice : Toufeyli Maecha journaliste à La Gazette des Comores, son collègue, Nabil Jaffar, leur confrère d’Al-watwan, Ali Abdou et Moustafi Youssouf Mohamed alias Gachi de la Rtmc. Pour le secrétariat général, il n’y a que deux prétendants : Chamsoudine Saïd Mhadji et Abdouroihmane. Au niveau des secrétaires régionaux, la commission a enregistré la candidature de Chamsoudine Said Mhadji et celle Ali Oubeidillah Yazid au niveau de Ngazidja.
A Ndzuani, Sardou Moussa, journaliste d’Al-watwan, était seul dans la course, il n’avait aucun concurrent. Aucune candidature venant de Mwali n’avait été transmise au comité d’organisation. La bataille pour le poste de trésorier, opposait Azim Ali Abdallah et Roukia Andili. Concernant le chargé de communication, Kamal Ali Yahouda s’opposera à Azim Ali Abdallah.
Au lendemain du scrutin, le président du comité d’organisation, Idjabou Bakari, était confiant sur le déroulement des opérations. Tout est prêt avait-t-il rassuré. Le nombre de votants d’inscrits s’élevait à 249 électeurs dont 203 à Ngazidja, 44 à Ndzuani et 2 journalistes pour Mwali. Il s’agira de la première organisation syndicale qui réunira tous les journalistes qui exercent dans le pays.
Même si beaucoup reste à faire, la création de ce syndicat constitue un pas de géant pour le corps qui fait face à de nombreuses difficultés avait acquiescé le président du comité d’organisation. ” C’est le journaliste Ali Mbae, qui est le pionnier cette initiative. L’idée a fait son chemin toute seule compte-tenu des nombreuses arrestations et entraves à l’exercice de la profession de journalistes d’une part et les difficultés rencontrées au sein de nos rédactions d’autre part. Donc disposer d’un syndicat pour défendre nos intérêts est devenu une priorité“, a expliqué Idjabou Bakari. Les attentes sont nombreuses.
Mais pour avoir plus de légitimité, le syndicat aura besoin de l’engagement des journalistes a insisté le président du comité d’organisation. Il poursuivra ” Le spectre des revendications est large : la convention collective, les statuts des médias publics, l’appui pour les médias privés pour ne citer que ceux-là “.
