Université : Des doyens nommés par le ministère de l’Education ?

D’après l’article 18 de la loi sur l’orientation et l’organisation de l’enseignement supérieur, les chefs de composantes doivent être élus par les enseignants, le personnel iatos de la composante en question et par deux représentants de chaque coopérative

Publié le vendredi 21 février à 10h

Abdou Moustoifa

Le ministre de l’Education chercherait-t-il à nommer 5 nouveaux chefs de composantes ? Depuis mercredi, cette information circule.

Les composantes qui seraient concernées sont entre autres la faculté Imamou chafiou, la faculté des droits et des sciences économiques, l’institut universitaire des technologies, le site de Mwali et enfin l’institut de formation des enseignants et de recherche en éducation(Ifere).

Selon certaines sources, le ministère de l’éducation aurait décidé de procéder à des nominations au niveau de ces composantes.

Violation des textes

Ce qui constituerait une violation flagrante de la loi N°14-024/AU du 14 juin 2014, portant orientation et organisation de l’enseignement supérieur et de la recherche en Union des Comores qui a fixé le mode de désignation des chefs de composantes.

Moindjie Moussa, ministre de ‘Education

Celle-ci dispose en effet dans son article 18 que « les chefs des composantes sont élus pour un mandat de 4 ans, renouvelable une seule fois par les enseignants permanents de la composante, le personnel Iatos, titulaire au moins d’une licence, deux membres de chaque coopérative plus précisément le président et le secrétaire … ».

On nous dit que les arrêtés se trouveraient dans le circuit pour les visas selon les confidences livrées par un responsable du ministère de l’Education. D’habitude, l’arrêté atterrit au ministère des Finances avant d’être expédié au bureau secrétariat général du gouvernement. Une fois cette étape terminée, le document est publié officiellement.

Projet abandonné ?

Toutes nos sources confirment l’existence d’un tel projet. La démarche a-t-elle fait pschitt ? On ne sait pas encore. En tout cas, la plupart des personnes que nous avons interrogées pensent que le gouvernement aurait sommé le ministère de revenir sur sa décision pour plusieurs raisons notamment la grève qui secoue actuellement l’Udc.

By Abdou Moustoifa

Journaliste comorien exerçant à Al-watwan, le premier journal des Comores. Depuis trois ans ans, il se charge des ces deux rubriques : l’éducation et les télécommunications.

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